L'histoire des bains ne commence cependant pas avec l'occupation romaine de la Grande-Bretagne. Selon la légende, la ville originale du bain a été fondée par Bladud, censée être le fils aîné du roi celtique Lud et père du roi Lear. En tant que jeune homme, Bladud aurait contracté la lèpre, et a choisi de quitter sa maison pour devenir eleveur porcins loin de chez lui (les villes de Swineford et de Swainswick ont toutes deux des origines possibles).
Ses cochons étaient malades car ils avaient apparemment du scorbut. Un jour, cependant, Bladud a observé que les cochons se vautrant dans une tache de boue noire chaude semblaizent ne pas être porteur du scorbut Il essaya de se baigner lui-même dans la boue, et sa lèpre étant guérie. Il retourna à la cour, finit par devenir roi lui-même, et fonda à la fois la ville de Bath elle-même et un temple de la déesse celtique Sul sur le site de la source.
Mais cela est une légende car les batiments ont été construits bien plus tard par les Romains bien que des découvertes de culte pré-romain ont été retrouvés près d'une aire dprès de la source
L'Empire romain avait conquis definitvement la Bretagne en 43 apr. J.-C. avec l appui de certains royaumes celtes locaux alors que d'autres la combattait farouchement.
Au cours des décennies suivantes, des soldats, des commerçants et des voyageurs de tout l'empire visitèrent l'île. Comme les habitants celtes de l'île, ces nouveaux venus étaient polythéistes, ce qui signifie qu'ils adoraient de nombreux dieux et étaient disposés à en honorer de nouveaux. Les noms de plus de 200 divinités différentes sont documentés dans Britannia , et Sulis est l'une d'entre elles. Dans la langue latine parlée par les nouveaux venus, Aquae Sulis signifiait littéralement « les eaux de Sulis ».
Il faut savloir aussi que les sources thermales étaient populaires dans tout l'empire romain car leurs eaux minérales étaient réputées pour être bonnes pour le corps et leur chaleur naturelle miraculeuse était considérée comme l'œuvre des dieux. Sous la domination romaine, bon nombre de ces sites naturels ont été transformés en installations thermales innovantes et en temples de pierre à la mode. Ces changements sont bien documentés à Aquae Sulis, et une petite ville avec des zones commerciales et résidentielles s'est progressivement développée autour des sources.
.En effet en 43, les Romains découvrent dans les collines du Somerset une source chaude déjà utilisée par les Celtes pour les propriétés de son eau à 46,5°C, riche en minéraux.La première mention des thermes date de l'an 76 de notre ère, et l'on pense que les bâtiments des thermes et du temple existaient déjà depuis un certain temps à cette époque.

Un temple et de nombreux autels ont été érigés au nord-ouest de la source et un luxueux établissement de bains commun a pris forme au sud-est de la source.
Mais il faurt savoir que le plan exact du site est difficile à voir aujourd'hui en raison de constructions ultérieures, mais des traces de l'enceinte sacrée et des thermes subsistent dans les fondations et les trottoirs en pierre, les tuyaux et les panneaux en plomb et même les plafonds en béton effondrés.
Le complexe romain de bains et de temples a évolué au fil du temps. La première structure romaine était une chambre irrégulière en pierre bordée de plomb qui entourait la source elle-même. La piscine ouverte fut recouverte plus tard, tandis que des statues et des colonnes apparaissaient apparemment à l'intérieur de la source elle-même.
Après le départ des romains les thermes ne furent pas entretenus et la toiture s'est finalement effondré dans l'eau, peut-être au VIe ou VIIe siècle.
Le temple de Sulis Minerva a été érigé au Ier siècle apr. J.-C. et a été modifié au IIe siècle .Sulis,est un mélange romano-celtique de Sulis, la déesse celte de la guérison et de l'eau sacrée, et de Minerve, la déesse romaine de la sagesse Les Romains qui découvrirent le site pensaient très probablement que la déesse locale détenait les mêmes pouvoirs que leur propre Minerve, la déesse de la sagesse, de la médecine, du du commerce, de l'artisanat, de la poésie, des arts et, plus tard, de la guerre.
L'une des découvertes les plus remarquables d'Aquae Sulis est une tête en or, seul vestige de l'une des premières statues monumentales de Britannia. Réalisée en bronze brillant selon la technique de ma cire perdue et recouverte de couches d'or, la sculpture brille encore d'une manière surnaturelle. En raison

Aujourd'hui en ruines, le temple romain du site (qui mesurait 9 mètres sur 14) était initialement doté d'un haut podium (1 à 2 mètres de haut), d'un escalier central et de quatre colonnes corinthiennes (8 mètres de haut) sur toute sa façade. Cette formule de conception des temples en pierre était populaire à Rome et dans d'autres villes de l'empire, comme la colonie romaine de Nimes. Ces édifices abritaient généralement une statue d'un dieu ou d'une déesse, et les activités religieuses se déroulaient dans la cour environnante.

À Aquae Sulis, le fronton triangulaire sculpté du temple s'élevait autrefois bien au-dessus des têtes des visiteurs de la cour. Aujourd'hui, on peut l'admirer de près dans le musée du site, où une lumière est projetée pour compléter les sections brisées et restaurer la couleur manquante .
Les sculptures en relief révèlent un message saisissant. Deux personnifications ailées de la victoire volent vers le centre du fronton. Leurs robes flottent autour d'elles et leurs pieds reposent sur des globes . Ces victoires ailées étaient des symboles romains populaires, de sorte que les sculptures fragmentaires peuvent être restaurées par comparaison. Les victoires tiennent un grand bouclier rond orné de deux couronnes de chêne concentriques, symboles de bravoure. Au centre du bouclier se trouve un visage barbu qui a inspiré le débat, mais représente probablement Océanus, le dieu romain associé à l'océan Atlantique. [4] Dans l'ensemble, l'imagerie fait référence à l'expansion victorieuse de Rome. Ces œuvres d'art sont particulièrement importantes car très peu de sculptures de fronton ont survécu dans les temples romains.Il est tentant de supposer que ce temple a été construit par de nouveaux arrivants, mais les alliés de l'île ont aidé Rome dans sa progression, et la construction a peut-être été financée par un membre de l'élite locale favorable au nouveau système impérial romain. De futures fouilles pourraient révéler de nouvelles parties de l'inscription dédicatoire qui pourraient nous renseigner.
Les thermes furent construit vers le milieu du 1er siècle de notre ère, et le Grand Bain, ainsi que le temple et la source sacrée auraient été les principales attractions d'Aquae Sulis. Nous n avons pas le nom de gnereux donatur qui a permit la construction des
Les thermes étaient aussi généralement accessibles à tous les membres de la communauté.La salle du Grand Bain était un merveilleux exemple de l'architecture et de l'ingénierie romaines, car le toit devait se trouver à 20 mètres au-dessus du bain. Il n'y a plus de toit aujourd'hui et l'eau est donc verte en raison des algues qui poussent à la lumière du soleil, ce qui n'aurait pas été le cas dans l'Antiquité.

Les thermes d'Aquae Sulis étaient particuliers car l'eau minérale chaude coulait en permanence de la source. Aujourd'hui encore, les eaux thermales atteignent environ 46 °C, avec un débit d'environ 900 000 litres par jour. VCe qui est rarement le cas dans l empire romains A titre d 'exemple les thermes de Caracalla à Rome, étaient alimentées par des aqueducs qui canalisaient l'eau des sources et des rivières situées à plusieurs kilomètres de là

Il est resté en usage jusqu'à la fin du IVe siècle, mais s'est finalement effondré suite à la victoire du christianisme qui a supplanté les dieux de Rome. Le temple aurait abrité la statue de Minerve malédictions et des gorgons
Après que les Romains se soient retirés de Grande-Bretagne, les bains sont tombés en désuétude. Au cours des siècles suivants, les voutes se sont effondrées ainsi que les murs
Les mosaiques et les sculptures ont été enterréesr, et le site a finalement été oublié.
La région était encore connue pour ses eaux curatives, et çà la fin du XVIIIe siècle, le site va revivre en tant que lieu de villégiature à la mode. C'est une visite de la reine Anne en 1802, qui a contribué à fure sortir Bath d'e sa torpeur et la ville devint un des leiux de villegiatures de la société géorgienne.
Richard Nash fut le principal architecte de cette transformation. Nash fit ériger les salles d'assemblée de Bath qui abritent maintenant le musée du costume, et il a également établi une variété de règles pour régir la vie sur le site
Bath a commencé à rivaliser avec Londres comme lieu de passer « la saison ». Une grande partie de l'architecture entourant les bains date aujourd'hui de cette période de renouveau géorgien.
Ce n'est qu'en 1880, cependant, que dans les égouts furent decouverts les premieres structures romaine
Selon la tradution c'est des travailleurs avaient en fait été appelés à traiter d'une fuite qui inondée le sous-sol d'une maison Cela a conduit à la découverte des bains et de leurs trésors. Les murs, les colonnes et le parapet qui entourent le Grand Bain ont été construits à l'époque de l'occidentale -- avec les statues qui regardent fixement les eaux vertes et les foules de touristes.