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Mortier Cellerier Mdle 1915 Bruxelles



Mortier Cellerier 1914 Bruxelles
English Translation

 


Alors que dès le début de la 1e Guerre, les Allemands étaient équipés en artillerie de tranchées avec leurs Minenwerfer montés sur roue allant du 76 mm au 200 mm ( Minenwoler) et leur Grenatenwerfer,du coté français, on improvise avec du matériel datant de Louis-Philippe,avec un système de hausse archaïques ( coin de bois enfoncé plus ou moins profondément entre le mortier lui-même et un petit plan incliné en acier)
Mais faute de munition les soldats bricoleront des boites à balles faites dans un tronc d'arbre fendu en deux et maintenu par un cerclage de fer
Autre arme bricolée sur le front : le mortier Céllerier fabriqué avec le corps d'obus allemands trouvés sur le terrain et posé sur un simple sabot en bois. Cette arme ne possédait ni système de visée ni de hausse.
Arriverons ensuite les crapouillots et les mortiers de tranchées

While at the beginning of WW1 Germans were equipped with trenches artillery with their Minenwerfer(wheeled )with a caliber from 76 mm to 200 mm (Minenwoler) and Grenatenwerfer
,French improvise with equipment dating back to Louis Philippe (1840), with an archaic rear sight system (wedge down more or less deeply between the mortar itself and a small steel incline)
But for lack of ammunition soldiers tinker ball boxes made in a tree trunk split in two and maintained by an iron hoop
Other weapon made on trhench The Celerier mortar made with the body of old German shell and placed on a simple wooden clog
This weapon had neither sighting system or higher.
Later arrive crapouillot and and trench mortars

 

Texte issu de cet article

Le canon du mortier Cellerierdu nom de son "inventeur", le Capitaine Cellerier. (également surnommé Taupier) était constitué d’un corps  d’obus à balles de 7,7 cm allemand modèle 1896 nA, dont de grandes quantités jonchaient le champ de bataille du côté français, et qui formait un tube lisse parfaitement alésé à 67 mm. Ce corps était fixé par un collier sur un bloc de bois résistant et doté d’une bêche de recul  ainsi que de deux poignées de transport. L’ensemble pesait environ 12 kilos.
Le canon gardait un angle constant de 45° et une ligne tracée à la peinture sur le corps facilitait le pointage en direction. La portée était réglée en modifiant la charge propulsive. La chambre de tir était formée de la partie renforcée du corps d’obus, à savoir le logement de la charge de dépotage. la mise à feu s’obtenait au moyen d’une mèche insérée dans une lumière percée à ce niveau.
Les premiers projectiles du mortier Cellerier consistaient en obus explosifs de 65 mm pour canon de montagne et dont la fusée avait été remplacée par une mèche qu’il fallait allumer avant le départ du coup. Il était possible d’utiliser ainsi des obus rebutés, mais la solution était chère et correspondait peu à la finalité de l’opération : disposer d’un mortier rustique indépendant de l’arrière.
Le premier projectile artisanal fut une douille de 65 mm de montagne, en laiton, dont le bourrelet d’extraction avait été éliminé à la meule et dont le tube porte-amorce avait été dévissé et revissé à l’envers. dans ce tube avait été insérée la mèche à détonateur, le calage et l’étanchéité étant réalisés par un mastic. Le corps de laiton était garni d’explosif chloraté souvent additionné de grenaille, de clous, d’éclats ramassés sur le champ de bataille, de balles de plomb et même de gros morceaux de verre.
Il arriva même que l’explosif ait été constitué de Mélinite en vrac, l’engin ayant été certainement destiné à être tiré avant que ne se forment de dangereux picrates. L’ogive du projectile consistait en un tampon de bois serti et maintenu par trois petites pointes. On rencontre également de courts projectiles cylindriques en fonte mince, dont le fond était percé pour le passage de la mèche-détonateur au travers d’un tube soudé. Un chargement constaté consistait en explosif nitraté mais il pouvait probablement varier avec les disponibilités et l’humeur de l’artificier préposé à sa confection. L’ogive était fermée par un bouchon en bois retenu par trois vis et mastiqué. Un autre projectile artisanal consistait en un tube de tôle d’acier fermé aux deux extrémités par des tampons en bois. L’engin renfermait six pétards de Cheddite, l’avant étant en plus garni de grenaille de fer mélangée à de la sciure. Le bloc de culot était plus épais, et traversé par une mèche lente aboutissant au détonateur du commerce placé au milieu des pétards. On trouve aussi en Meuse des corps en fonte au diamètre d’environ 63 mm, cylindriques mais dont une extrémité présente une ogive percée d’un orifice (Ø 22 mm) apparemment destiné à recevoir un bouchon ou une fusée en bois. Cet orifice et l’ouverture du culot présentent des rainures annulaires venues de fonte. Le culot était fermé par un bouchon en bois, serti dans les rainures, et doté de deux tubes excentrés en laiton recevant chacun une mèche-détonateur. Le chargement explosif consistait en un pétard de cavalerie réglementaire, avec toutefois un complément d’explosif en vrac (Agralite ?) à base de trinitrophénol. Le pétard était fixé par un serrage de fil de fer, un tampon tronconique en bois garnissant l’avant de l’évidement. Il est possible que ces projectiles aient été destinés à un engin du type Cellerier, réalisé à partir de caffuts d’obus à balles françaises. La portée des mortiers Cellerier était réglée en modifiant la charge propulsive, poudre en vrac mesurée avec une cuillère. Il fallait également tenir compte de la variation de la durée de trajectoire en ajustant la longueur de la mèche du projectile.
A titre d’exemple : Portées charges de poudre longueurs de mèche 70 mètres 20 grammes 65 millimètres
110 mètres 30 grammes 70 millimètres
160 mètres 40 grammes 80 millimètres
200 mètres 50 grammes 90 millimètres
245 mètres 60 grammes 100 millimètres
265 mètres 65 grammes 105 millimètres
290 mètres 70 grammes 110 millimètres
Le personnel d'une pièce se composait d'un chef de pièce pointeur, d'un chargeur et d'un ravitailleur. Un chef de batterie observateur réglait le tir d'un groupe de mortiers. Au départ du coup, les servants devaient en principe être protégés d'un éclatement prématuré par une épaisseur d'un mètre de terre. D'autres mortiers artisanaux ont été réalisés sur le même principe à partir de corps d'obus à
balles de 8,8 cm, 10,5 cm, 12 cm et 15 cm. Ils permettaient le tir de projectiles artisanaux plus puissants. Il y eut des projectiles de 66 mm en laiton, réalisés à partir d’une douille pour cartouche de 65 mm des projectiles de 66 mm en tôle et bois et d’autres en fonte des projectiles de 90 mm en bois, tôle et fil de fe
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