1815 2e Regiment Carabiniers Bruxelles
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Bataille de Waterloo |
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Le 2e Regiment de Carabiniers trouvé sur Internet
En 1814, le nouveau Royaume des Pays-Bas, pour être en état de défendre sa souveraineté, composa rapidement sa propre armée. Au congrès de Vienne, les forces alliées décidèrent qu’il était nécessaire de créer un état tampon au nord de la frontière française. Ainsi les Pays-Bas ex-Autrichiens (aujourd’hui la Belgique) furent intégrés dans l’ancien Royaume hollandais, formant ainsi le Royaume Uni des Pays-Bas.
En automne 1814, les préparations furent faites pour fonder des nouveaux régiments, en toute part du pays, et donc aussi dans la partie fraîchement acquise dans le sud. A Bruxelles, le 2ème Régiment de Carabiniers (Sud-Néerlandais) fut formé, étant un des trois régiments de cavalerie lourde destinés à devenir des cuirassiers. Plusieurs des vétérans du 14ème et aussi de plusieurs autres régiments telle que le 27ème Chasseur à Cheval joignirent ce nouveau régiment.
La plupart des officiers avaient une grande expérience et un nombre substantiel avaient aussi été attribué la Légion d’Honneur pendant leur service dans la Grande Armée. Leur officier commandant était Jean-Baptiste de Bruijn. Durant la campagne de 1815, les Carabiniers du 2ème Régiment firent part de la brigade de lourde cavalerie sous la commande du Général Trip, l’ancien commandant du 14ème. Les autres régiments dans la brigade étaient le 1er et le 3ème de Carabiniers (Nord-Néerlandais). Comme la cavalerie britannique, les Carabiniers ne prirent part à la bataille de Quatre-Bras, mais furent à temps pour joindre l’armée de Wellington à Mont-St-Jean, aux environs de Waterloo.
Les Carabiniers restèrent au centre de la défense durant toute la bataille. Le 2ème de Carabiniers prit certainement part à trois charges. Lors de la charge massive renommée de la cavalerie française à 1600 heures, la brigade de Trip refoula avec succès les troupes françaises. A 1800 heures, lorsque les attaques de la cavalerie française perdirent de leur élan, les forces Alliés équestres, quand même épuisés par les vagues incessantes impériales, purent à nouveau prendre l’offensive. Vers 2000 heures, le 2ème avança en ligne avec le reste des troupes Alliées. Les pertes du 2ème se montèrent à un tiers de l’effectif.
Après la bataille de Waterloo, le 2ème Régiment de Carabiniers marcha sur Paris, et finit ainsi la campagne de 1815. Il retourna à la caserne à Bruxelles en décembre 1815.