Napoleon I 7e Dragon 1812 Officier Frac Salon
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le frac est un vêtement masculin, habit de ville ou d'uniforme, consistant en une veste courte à collet, s'arrêtant à la taille et pourvue à l'arrière de longues basques étroites Au XIXe siècle, la veste sans poches, se prolonge dans le dos par deux longs pans étroits.
Frac or jacket was a Male clothing for city or uniform consisting of a short jacket collar, stopping at the waist and fitted at the rear of long narrow skirts In the nineteenth century, the jacket without pockets, extends in the back by two long narrow panels.
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Levé en septembre 1673 par le marquis de Sauveboeuf, le régiment, à la mort de son propriétaire tué au combat à Consaarbruck en août 1675, est donné par le roi Louis XIV à Monseigneur Louis Dauphin de France. Il prend à cette date le nom de Dauphin-Dragons. Durant la guerre de 7 ans le mestre de camp en est le comte d'Hervilly de Canisy qui possède cette charge depuis 1748. Le 27 mars 1761 il cède son régiment au Comte de Lesange de Saint Aleuvre, ce dernier la conservera jusqu’en 1770.
Royauté
Sous les anciennes dénominations de la royauté, le régiment participe à la guerre contre la Hollande (1672–1678), celle de la Ligue d’Augsbourg (1688–1697), de la succession d’Espagne (1701–1713), de la succession d’Autriche (1740–1748) et de celle de Sept Ans (1756-1763).
Affecté à la défense de Guyenne il rejoindra, en 1761, l’armée d’Allemagne où il se distinguera à la bataille d’Hohenkirchen le 12 juillet 1762.
Sous la Révolution et le Consulat:
En 1790 Dauphin-Dragons est en garnison à Metz sous les ordres du colonel comte de Choiseul d'Aillecourt.
Après la révolution de 1791 il devient 7e régiment de dragons.
En compte à l’armée du Nord de 1792 à 1794, il combat:
en 1792: à Valmy le 20 septembre et à Jemmapes le 6 novembre,
en 1793: à Nerwingen le 29 mars à Wattiny le 16 octobre,
en 1794; à Tongre le 1er mars et Roer le 10 octobre.
Placé à l’armée de Sambre et Meuse de 1794 à 1795, il bataille à Louvain (1795). A l’armée d’Allemagne à partir du 29 mai 1795, il s’illustre à Nuremberg (1796) et Neuwied (1797).
En 1797, il participe à la 1ère campagne d’Italie. Le 2 février, après la capitulation des autrichiens à Mantoue, le 7e dragons reste en garnison dans cette ville et tient le fort de Saint Georges et l’avancée de Pradella. Cette ville capitulera lors de l’offensive menée par les autrichiens le 30 juillet 1799 qui font prisonniers une partie de la garnison dont des éléments du septième.
Fin 1799, le régiment est reconstitué à partir de l’escadron de dépôt. Il est en compte à l’armée "d’Italie et des Réserves". Le 15 mai 1800, il rejoint à Dijon et entre dans la composition des unités devant renforcer l’armée Massena en difficulté en Italie. Il participe à la bataille de Marengo le 14 juin 1800 puis à la poursuite de l’Armée autrichienne, il franchi le Mincio le 26 décembre.
Après le traité de Lunéville du 7 février 1801 le régiment tient garnison en Italie.
Sous l'Empire:
Dragons du 7e 8e 9e RD ( Internet ) |
1805: La campagne d'Italie:
Une nouvelle coalition amène le 7e dragons, commandé par le colonel Laverand, a quitter sa garnison de Gravina près de Gènes pour le nord de l’Italie où il rejoint l’armée Masséna. Cette dernière prend l’offensive dans la nuit du 17 au 18 octobre 1805, s’empare de Vérone et les deux rives de l’Adige. Le 30 octobre 1805 elle combat l’armée autrichienne qui avait pris position dans le village de Caldiero en Lombardie. Pendant la bataille, la division Mermet dont fait partie le régiment, se porte sur Bova par le chemin de Santa-Croce Elle engage de nombreuses charges et prend une part brillante au succès de cet engagement. Le 28 octobre les dragons du général Mermet passent le fleuve Brenta et enlèvent les positions arrières des autrichiens. Le 12 novembre, la cavalerie arrive au Tagliamento. Les dragons prennent leur cantonnement dans la région d’Udine.
1806 : La conquête du royaume de Naples:
Un corps expéditionnaire venant de Pouilles est crée et marche sur Lagonegro. Le 18 août 1806, Mermet bat les insurgés à Carolet, puis prend la ville de Capri où le 7e dragons se fait remarquer par son audace. La prise d’Armentla, dernier refuge des Calabres, permet la pacification totale du pays le 6 février 1806.
la campagne de 1809:
Les autrichiens prennent l’offensive le 10 avril 1809.
Le 7 mai 1809, le régiment à 4 escadrons fait partie de la division de cavalerie de Grouchy avec son frère d’arme, le 30e dragons, il est en compte à la Brigade Guerin. Il combat victorieusement lors du passage de la Piave au gué de Saint-Nichols. Le 9 mai, la poursuite de l’armée autrichienne amène le 7e dragons, après avoir franchi le Tagliamento, près de Canova.
Le 6 juillet 1809, ces mêmes escadrons combattent à Wagram. Par leurs remarquables charges, les dragons du 7 e participent activement au succès, et apportent au régiment l’inscription
"Wagram, 1809"
à son étendard. La bataille étant gagnée, la poursuite amène le régiment, commandé par le chef d’escadrons Debeine remplaçant le colonel Seron blessé, à Ausfsthal où il cantonne.
Le 10 juillet, les 7e et 30e dragons s’emparent du pont de Vesterrnitz et franchissent la rivière Thaya. L’armistice de Znaïm met un terme à la poursuite.
La campagne de 1812:
Le régiment fait partie de la division Houssaye avec les 23e, 28e et 30e dragons. Ce sont les seules unités de dragons qui feront la campagne de Russie. Les 7e et 30e dragons forment la brigade Seron. Le régiment est à Chemmitz le 5 avril 1812. Affecté au III° corps de cavalerie de Grouchy, il se porte sur le Niemen combat à Vilna et Ebling puis, le 20 juillet marche sur Smolensk où il participe à une mémorable charge, enfonçant et culbutant les russes.
Le 7 septembre 1812 il est engagé dans la bataille de la "Moskova". Il participe activement à la charge contre les réserves de l’infanterie russe et balaie toutes la cavalerie ennemie. Le 7e dragons sort très éprouvé de cette bataille où les actions conjuguées de la Grande Armée ouvrent la route sur Moscou. Le nom
"la Moskova, 1812"
est inscrit sur l’étendard.
Le 19 octobre 1812 les troupes françaises quittent Moscou. Ce sera ensuite pour le 7e dragons les combats de Viasma le 3 novembre puis, "la cavalerie n’existant plus" le général Grouchy prend le commandement de la cavalerie démontée. Le 6 janvier les restes du régiment arrivent à Koenisberg.
La campagne de 1813:
Le 7 mars la 3e division de cavalerie est constituée sous les ordres du général Doumere avec les 23e,28e et 30e dragons, le 7e fait partie de la 2e brigade.
Du 12 au 30 mai elle combat et stationne dans la région de Dresde. L’armistice est signé le 4 juin. A cette date le 7e dragons est stationné dans le cercle de Sagan, puis sur la rive gauche de la Bober à Sorau.
Reprise des hostilités le 24 août, les dragons du 7e sont à Gorlitz. Ils combattent victorieusement à Dresde les 26 et 27 août. Ces actions sont récompensées par une nouvelle inscription à l’étendard :
"Dresde 1813".
La campagne de 1814:
Le 7e dragons participe glorieusement à la campagne de France malgré une amère défaite à la Fère- Champenoise le 25 mars.
Fin du 1er Empire et Restauration:
Après l’abdication de l’Empereur et par décret du 12 mars 1814 de la 1ère Restauration, le 7e dragons prend le nom de dragons d’Angoulème qu'il ne conservera que 10 mois.
Les Cent Jours : Le 1er mars 1815 Napoléon quitte l’île d’Elbe. Le 20 mars il entre dans la capitale, mais les alliés reprennent les hostilités et, très vite, il faut réorganiser l’armée. Chaque régiment reprend son ancien numéro.
Le 7e régiment de dragons rétabli dans son ancienne dénomination, fait partie du corps d’armée du général Kellermann (Fils du Maréchal), à la 11e division l’Heritier et avec le 2e dragons est en compte à la brigade Picquet.
Le 7e dragons combattra en 1815 sous les ordres du colonel Léopold: le 16 juin à Ligny contre l’armée prussienne et celle des quatre bras puis à Waterloo le 18 juin ou il intervient à 17 heures pour renforcer l’attaque sur la Haie-Sainte. La défaite entraîne, fin juin, l’abdication de l’Empereur. Le régiment est dissous le 16 juillet.
Par décret Royal en date du 30 août 1815 concernant la nouvelle organisation de la cavalerie, l’ex 7e régiment de dragons devient à partir de cette date "Dragons de la Manche". En 1816, le comte Labriff en assure le commandement.
1823: Le régiment, fait partie de l’expédition d’Espagne après le renversement du roi Ferdinand VII. Le régiment franchit la Bidassoa le 7 avril 1923, entre dans Madrid le 23 mai puis participe à la prise du Trocadero le 31 aôut. 1825: Le 6 juillet, le régiment des dragons de la Manche est licencié et donne naissance au 7e régiment de cuirassiers.
En garnison en 1831 à Epinal le régiment est fortement diminué suite à une maladie épizootique de ses chevaux.
Second Empire:
Internet | Internet |
L'expédition d'Orient: Désigné pour participer à cette expédition, le régiment embarque à Marseille le 27 février 1854.
Les Balkans (mai- novembre 1854):
Le 1er juin 1854, le régiment, en compte à la 3e brigade avec le 6e dragons, est rassemblé et bivouaque au camp de Moulins, sur le plateau dominant Gallipoli, sur le détroit des Dardanelles.
La Crimée (novembre 1854-1856):
Le 22 novembre, la 3e brigade embarque pour la Crimée et stationne à 3 kilomètres de Sébastopol.
Le 20 mai, une réorganisation place le 7e et le 6e dragons à la division du général d’Allonvile à la brigade du général de Champeron.
Le 24 mai, le régiment s’illustre en passant de vive force le pont Tratkir permettant l’installation d’une tête de pont sur la rive gauche.
Le 18 septembre, le 7e dragons embarque à Kaniesh sur 3 vapeurs anglais, débarque à Eupotoria et surprend les russes dans leur cantonnement lors d’une reconnaissance sur le village de Sack.
Le 29 septembre 1855 à Kanghil, le régiment participe à la charge contre les troupes russes qui tournent brides et s’enfuient. La poursuite permet de faire de nombreux prisonniers. Ce glorieux combat vaudra au régiment une nouvelle inscription à son étendard:
"Kanghil, 1855".
Le régiment rentre en France le 24 mai 1856.
La guerre de 1870-1871:
A la déclaration de guerre le 4 août le régiment est avec les 1er, 2e, 3e et 5 escadrons au camp de Chalons; le 4e escadron restant en réserve à Rouen. Il est commandé depuis le 15 octobre 1869 par le colonel de Gressot. Il embarque pour Saint Avold le 18 juillet.
Affecté le 6 août au 2e corps du Général Froissard, il est en compte, avec le 12e dragons, à la 2e brigade de la 7e division de cavalerie du Général De Valabregue.
Le 6 août, il participe aux combats de Spicheren. Le 8 août à Forbach, le 3e escadron est en soutien de l’artillerie mais doit se replier sous le feu violent de l’ennemi.
Le 11 août 1870, le 2e escadron en reconnaissance sur la route en direction de Rumilly capture une escouade de Hulans dans le village de Sorbey.
Puis, ce sera l’heure de gloire du régiment à Rezonville le 18 octobre 1870, quand la brigade de cavalerie prussienne de Bredorw charge et traverse l’infanterie française lors de la célèbre "charge de la mort". Prise de flanc par la cavalerie de la division Fouton, cette charge est arrêtée par le 7e dragons établi en 1ère ligne. Energiquement enlevé par son colonel, il fond sur le 7e cuirassiers de Magdebourg, lui fait faire demi tour et le poursuit au-delà de la crête de Saint Marcel Vivonville.
Fin octobre 1870, les restes du régiment (2 escadrons) sont placés à l’armée du nord. Avec deux escadrons de gendarmerie ils sont la cavalerie du 22e C.A. commandée par le major de Cabannes.
Le 4e escadron resté à Rouen contribue a créer le 3e régiment de marche de dragons engagé dans l’armée de la Loire.
La guerre de 1914-1918:
Internet |
A la déclaration de guerre le régiment est à Fontainebleau, garnison qu’il tient depuis 1896. Il est en compte avec le 13e dragons à la 7e division de cavalerie, 2e brigade de dragons du général Chabaud.
Il participe au sein des 3e et 4e armées aux opérations du corps de cavalerie Sordet à la bataille des Flandres où il combat soit en détachement monté, soit à pied comme sur l’Yser où il participe à la défense du canal. Son action et sa ténacité, lors de l’attaque par deux brigades de dragons sur un bastion ennemi lui vaudra l'inscription à l’étendard:
"Yser, 1914"
.
C'est ensuite à pied qu'il sera employé à tenir les tranchée jusqu’en fin 1916.
En 1917 transporté en Champagne, il tient les tranchées lors de la bataille de l’Aisne du 12 avril au 5 mai vers les Cavaliers de Coucy, puis dans le secteur de Reims du 27 mai au 21 juin où il est en soutien de la 2e division de cavalerie. Le 22 juin 1917, il est retiré du front.
1918: du 17 au 18 Août, il participe à l’offensive devant permettre le franchissement l’Ailette et la libération de Laon. Le nom de
"Ailette, 1918"
vient s’inscrire sur la soie de l’étendard.
Après l’armistice du 11 novembre 1918, la guerre terminée, le 7e régiment de dragons est dissous en 1921.
La guerre de 1939–1940:
Pour les besoins de la guerre, il est créé le 10 mai 1940 la 4e DCR. Cette unité formée de toutes pièces ne sera opérationnelle qu’à partir du 15 aout 1940. Dans ce contexte, il est créé le 7e régiment de dragons portés qui rejoindra le 4e bataillon de chasseurs portés. C’est sous cette dernière appellation que le 7e régiment de dragons portés apparait dans les différents ordres de bataille de la 4e DCR, mais pas dans les actions de guerre où il retrouve sa légitimité.
En raison de leurs constructions difficiles, le 1er bataillon du 7e dragon ne rejoint le 4e BCP que le 21 mai; le 2e bataillon, le 24 mai. Le régiment est engagé du 28 mai au 4 juin dans la bataille d’Abbeville et lors de l’attaque du Mont-Caubert.
Après le 1er juin, le 7e dragons lutte d’une manière défensive. Il participe à partir du 7 juin à la couverture de la retraite des armées et combat dans la région de On-en-Bray. Le 10 juin, il est positionné sur les rives sud de la Seine. La retraite s’accentuant, il est mis à la disposition du 10e C.A., il est en compte au groupement Sudre avec les restes de la 6e ½ brigade blindés. Le 15 juin, le 7e dragons tient le nœud routier de Chartres, puis retraitant vers le sud, passe la Loire. Le 17 juin, il repousse une attaque allemande à Villempuy. Le 19 juin, le 1er bataillon du 7e RDP barre la direction de Beaugency et de Nœud en Sologne; le 2e bataillon est placé à Saint-Agnan en bouchon pour arrêter la progression de l’ennemi dans la vallée du Cher. Le 20 juin la retraite se poursuit par Loches et Prusson, le 21 juin Saint-Flavier, le 22 Preuilly/Creuse, le 24 Usson, Mauprevoir et Chabanais.
Dans la nuit du 24 au 25, 20 minutes avant l’intervention de l’Armistice, le 7e RDP se bat encore.
Le 7e régiment de dragons portés est dissous début Juillet 1940.
Etendard
Valmy 1792
Wagram 1809
La Moskova 1812
Dresde 1813
Kanghil 1855
l'Yser 1914
L'Ailette 1918