Locotracteur Crochat Motrice (Versailles)

Locotracteur Crochat Motrice  (Versailles)
English Transaltion
 

Tout le Monde connaît le slogan Fumer tuer ou est dangereux pour la santé
A quoi pense- t-on immédiatement ?Mais bon sang : à la cigarette Bien sur !
Vous avez raison mais vous oubliez un autre aspect du problème et les militaires l’ont très vite compris
Jusqu’à l’orée de la 1° Guerre mondiale les engins tant sur terre que sur mer ne fonctionnent qu’au charbon
Les gros navires les engins ferroviaires les premiers poids lourds n’échappent pas à la règle
Hors ces volutes de fumée qui s’élèvent au dessus des engins indiquent clairement à l'ennemi où se trouve la cibles donc ou envoyer ses obus
L utilisation de moyens e propulsion à essence ou diesel qui ne fument pas sont donc un gage de discrétion et surtout de sécurité.
C'est un des points de départ de la traction diesel qui en outre et moins sensible à l‘incendie.
Les Engins Ferroviaires militaires
Les militaires se sont rapidement intéressés aux capacités de transports des voies ferrées Capacité pour transporter des hommes rapidement d’un point à un autre mais aussi des des matières pondéreuses ou du matériel encombrant sur de longues distances
Par contre très vite le transport sur de courte distance se fit jour et les voies ferrées classiques se sont révélées inadaptées car ayant une emprise au sol trop importante Aussi on voit apparaître une voie ferrée qui rappelle celle des mines
C’est la voie ferrée de 60 cm
Historique
Toutes les recherches sont antérieures à la 1°Guerre Mondiale
Elles seront dirigées par Lieutenant-colonel Prosper Péchot né en 1849 polytechnicien il est chargé en 1884 de développer un système de transport par chemin de fer.
Il avait le choix entre divers empattement celui classique de 1 m défendu par le Génie qui voyait la connexions avec les réseaux ferrés classique , celui de 50 cm défendu par l'Artillerie qui pouvait pénétrer directement dans les casemates de tir .
Il opta pour l'écartement de 60 centimètres En 1888, eurent lieu à Toul (Meurthe-et-Moselle) les premiers essais de cette voie Les efforts de Péchot et de Bourdon, ingénieur chez Decauville, sont récompensés et ce système de voie fut adopté pour différentes places fortes comme Verdun, Toul, Épinal, Belfort
Ce système comportait les éléments suivants

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C’est un kit qui se compose des deux rails pesant 9.5 kg / mètre montés sur des traverses métalliques. Il pouvait être monté et démonté rapidement grâce à un système d'éclisses. Il en existait de plusieurs longueurs droites et de différents rayons pour les courbes. Il existait également des aiguillages, des plaques tournantes
une équipe e 8 hommes pose 1 km de voie ferrée par heure

Le matériel Roulant
L’élément de base du système Péchot est le Truck ou bogie Péchot  Artillerie 1888
Ce sont des bogies à deux, trois ou quatre essieux pouvant être associés entre eux (2 ou 4 bogies) au moyen d'une traverse pivotante et permettant de déplacer de lourdes charges :

Le bogie à deux essieux PTAC: 5 tonnes seul, 10 tonnes avec 2 trucks et 18 tonnes avec 4 trucks.

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Le bogie à trois essieux  PTAC: 9 tonnes seul, 18 tonnes avec 2 trucks et 36 tonnes avec 4 trucks.

Le bogie à quatre essieux PTAC 12 tonnes seul, 24 tonnes avec 2 trucks et 48 tonnes avec 4 trucks
Tablier de truck ou Plate-forme Péchot Plate-forme Péchot avait tablier monté sur deux trucks à deux essieux pouvant ainsi transporter 8 tonnes de matériel.
Diverses versions existeront Bâchées pour les transports de passagers ou  de blessés,
Elles furent construites dans les usines De Dietrich notamment celles de Lunéville (Meurthe et Moselle).
Citerne prismatique Citernes de 7 m³ étaient montées sur deux trucks à 2 essieux. Elles étaient souvent utilisées comme réservoir d'appoint pour les locomotives à vapeur.
Trucks Decauville modèle 1915 Wagons construits en 1915 pour compléter le manque de trucks Péchot. De fabrication beaucoup plus simple, ils pouvaient recevoir une plate-forme de 10t de charges utiles, une citerne de 8m³ ou être couplés entre eux comme les trucks Péchot 1888
Affût truck Peigné  wagons équipés de canons
Truck Porte obus,
Truck grues
ils sont toujours basés  sur des trucks Péchot à 2 essieux.
Les Motrices
Nous trouverons des  locomotives à vapeur que l'on pouvait retrouver sur des réseaux civils
Mais ces locomotives à vapeur avaient le défaut d'être très facilement repérable à leur panache de fumée et la lueur de leur foyer en faisait des cibles faciles
On décida de développer de nouveaux types de locomotives non plus à vapeur mais utilisant des moteurs à essence
Locomotives à vapeur
Locomotive double Péchot Bourdon 1888

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Cette locomotive, a été conçue pour l'armée française par Péchot et par Bourdon.
Elle est comme Janus possède 2 faces
En effet elle est double :La cabine centrale est encadrée par 2 cheminées mais une seule chaudière avec un dôme de vapeur central, dans la cabine qui actionne les deux bogies moteurs à deux essieux. Cette originalité en fait une locomotive parfaitement réversible.
Elle sera construite à 343 pour l'armée française à partir de 1888  par les usines Decauville mais les premières Péchot Bourdon sortirent des usines Cail et Fives Lille. Par la suite, des commandes de ces machines furent prises chez Decauville, North British Company et Baldwin (USA).
Locomotive Decauville 020T

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de 6.5t: Ces petites 020T construites par Decauville Aîné étaient très répandues dans les chemins de fer civil.
 Locomotive Decauville 030T de 10t :

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C est la grande soeur des 020T, elle fut également très répandue dans le civil
Locomotive Kerr Stuart 030T de 9,5t Il en fut importé de Grande-Bretagne environ une centaine.
Les Locotracteurs
Ils avaient l avantage de me pas être repérable par l’ennemi car ne laissant pas de panache de fumée .Nous allons trouver
Locotracteur Schneider LG et LG Ce locotracteur à essence construit par Schneider entra en service à partir de 1916 d'un poids d'environ 10 tonnes, le moteur du LG développe 50 CV tandis que le LG3 développe une puissance de 60ch
Locotracteur Baldwin
Ce locotracteur fut appelé en renfort des USA vers 1917 au nombre d'environ 600. Il existait deux modèles de ce locotracteur : un modèle de 35ch d'une masse de 4 tonnes et une version de 50ch d'une masse de 7 tonnes

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et enfin Le Locotracteur Crochat

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Ce locotracteur CROCHAT est apparu sur le front vers 1916, et celui présenté dans ce photoscope est le seul rescapé de ce type de construction.
D'un poids de 14 tonnes il a une puissance de 140cv avec un moteur Panhard de 85 CV ou Cottin de 90 ch. Il était doté d'une transmission électrique.
Développé par l'ingénieur Henri CROCHAT, il fonctionnait par un moteur à essence ou diesel qui entraînait une dynamo qui alimentait plusieurs moteurs électriques. Il avait une autonomie d'une journée avec 300 litre de carburant
Ce système qui eut des applications militaires(système de bogies ou trucks conçus par Decauville et Péchot )et civiles
Il fut construit par la Société des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt à Saint CHAMOND d’où la présence de l'étoile à 6 branches que l'on retrouve sur la plaque ronde de refroidissement du moteur.
Il en fut livré 200 exemplaires
Description
C’est une locomotive de 14 Tonnes à transmission électrique
Le châssis de compose de 3 parties
Le châssis principale avec la partie génératrice du courant électrique qui porte Le moteur diesel réservoir essence et eau Radiateur Dynamo et tous les système de freinage
Les 2 boggies qui reçoivent le courant électrique avec leurs moteur et les organes de freinage les barres d attelage et mes chaînes de sécurité
La cabine couverte au centre

Photoscope du Wagon ICI 

Locotracteur Crochat
 

While the World knows the slogan  Smoking kill  or Smoking is hazardous to health
What think there immediately? But good blood: the cigarette course!
You're right but you forget another aspect of the problem and the military have understood very quickly
Until the eve of World War 1 ° gears both on land that would operate on Wednesday that coal
Large vessels gear rail first heavyweights are no exception
Excluding these volutes of smoke rise above the gears clearly indicate where the enemy is the target and therefore send its shell
L use of e propulsion petrol or diesel who do not smoke are therefore a guarantee of discretion and especially security.
It is a starting point of the diesel traction and also less susceptible to fire.
The military gear Ferroviaires
The soldiers were quickly interested in the capacity of railway transport capacity to transport men quickly from one point to another but also materials heavy or bulky equipment over long distances
By quickly against the transport over short distances became day and railways classics have proven inadequate as they have a grip on the ground too important Also we are seeing a track reminiscent of mines
This is the track of 60 cm
History
  All research prior to World War 1 °
They will be led by Lieutenant-Colonel Prosper Péchot born in 1849 polytechnicien it is responsible in 1884 to develop a system of transport by rail.
He had a choice between various wheelbase that classic 1 m defended by the Corps who saw the connections with the classic rail networks, as defended by 50 cm Artillery who could enter directly into the bunkers shooting.
He opted for a gauge of 60 centimeters in 1888, took place at Toul (Meurthe-et-Moselle) the first tests of this pathway efforts Péchot and Bourdon, an engineer at Decauville are rewarded and this track system was adopted for various strongholds like Verdun, Toul, Épinal, Belfort
The system included the following
 The rail

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It is a kit that consists of two rails weighing 9.5 kg / meter mounted on metal. He could be assembled and disassembled quickly through a system of ribs. It existed in several lengths and different spokes curves. There were also switches, hubs
a team e 8 men poses 1 km of track per hour

The waggon
The basic element of the system is the Péchot Truck or truck Péchot Artillery 1888
These are trucks with two, three or four axles may be associated with each other (2 or 4 trucks) with a cross and pivoting to move heavy loads:

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The truck with two axles PTAC: only 5 tons, 10 tons with 2 trucks and 18 tonnes with 4 trucks.
The three-axle truck PTAC: only 9 tons, 18 tons with 2 trucks and 36 tonnes with 4 trucks.
The four-axle truck PTAC only 12 tons, 24 tons with 2 trucks and 48 trucks with 4 tons
Apron truck or Platform Péchot Platform Péchot apron had mounted on two trucks with two axles and can carry 8 tons of equipment.
Various versions exist Bâchées for the carriage of passengers or wounded,
They were built in factories De Dietrich including those of Lunéville (Meurthe et Moselle).
Tanker prism of 7 m3 tanks were mounted on two trucks with 2 axles. They were often used as a reservoir of support for steam locomotives.
  Trucks Decauville 1915 model cars built in 1915 to supplement the lack of trucks Péchot. De manufacture much simpler, they could receive a platform 10t payloads, a tank or 8m3 be coupled between them as the trucks Péchot 1888
Affût truck Peigné cars fitted with guns
Truck for shells,
Truck cranes
they are always based on trucks Péchot to 2 axles.
The Motrices
We find steam locomotives that could find on networks civilians
But these steam locomotives were failing to be easily identifiable by their plume of smoke and the glow of their home was easy targets
It was decided to develop new types of locomotives rather than steam but using gasoline engines
Steam Locomotives
Locomotive double Péchot Bourdon 1888

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The locomotive was developed for the French army by Péchot and Bourdon.
It is like Janus has 2 faces
Indeed it is twofold: The central cabin is framed by 2 chimneys but only one boiler with a central dome steam in the cabin, which operates two engine trucks with two axles. This originality makes it a locomotive perfectly reversible.
It will be built at 343 for the French army from 1888 by factories Decauville but the first Péchot Bourdon out factories Cail and Fives Lille. Thereafter, orders for these machines were taken from Decauville, North British Company and Baldwin (USA).
Locomotive Decauville 020T of 6.5

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These small 020T built by Decauville l ''Ainé were widespread in civilian railways.
  Locomotive Decauville 030T of 10t: C is the big sister of 020T, it was also widespread in the civil

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Locomotive Stuart Kerr 030T of 9.5 t It was imported from Great Britain about a hundred.
The Locotracteurs
They had the advantage of me not to be identifiable by the enemy since leaving no plume of smoke. We'll find
Locotracteur Schneider LG and LG This trackmobile gasoline built by Schneider came into service from 1916 with a weight of about 10 tons, the engine of LG develops 50 hp while LG3 develops a power 60ch
Locotracteur Baldwin

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This trackmobile was called in reinforcements from the USA to 1917 numbered about 600. There were two models of this trackmobile: a model 35ch with a mass of 4 tonnes and a version of 50ch with a mass of 7 tons.
and finally Locotracteur Crochat,

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This trackmobile CROCHAT appeared on the front to 1916, and the one presented in this photosheet is the only survivor of this type of construction.
From a weight of 14 tons it has a powerful engine 140cv with a Panhard of 85 or Cottin CV 90-hp. It was equipped with electric transmission.
Developed by the engineer Henri CROCHAT, it operated by a gasoline engine or diesel leading to a dynamo which fueled several electric motors. He had a one-day autonomy with 300 litre fuel
The system, which had military applications (system of trucks or trucks designed by Decauville and Péchot) and civilian
It was built by the League of Forges and steelworks of the Marine and Homécourt Saint CHAMOND hence the presence of the star to 6 branches found on the plate round of the engine cooling.
It was delivered 200 copies
Description
It is a 14-ton locomotive has electric transmission
The chassis consists of 3 parts
The chassis with the main generator of electricity bringing the diesel fuel tank and radiator water Dynamo and all braking system
The 2 bogies receiving electric current with their bodies and engine braking bars d coupling and my safety chains
The cabin covered in the centre

Walk Around of the Wagoon HERE