Ce bateau, est exposé au Musée historique de l'Arsenal de Venise. Il s'agit d'un bateau à 18 banc de rames qui appartenait à la famille napolitaine Mezzacapo, des marquis de Monterosso, et a été amené à Venise d'Amalfi par le ministère de la Marine suite à une donc de la famille.
La felouque napolitaine est née au 14ème siècle et d'après les documents trouvés, elle semblait être utilisée à la fois comme moyen de transport et comme auxiliaire des navires de guerre et pour cette raison la felouque était équipée d'un éperon.
Le nom "Feluca" est d'origine arabe et était un bateau assez commun en Méditerranée. Il a commencé à apparaître en dehors de la zone arabe à partir de 1371 le long des côtes de la Catalogne, jusqu'à ce qu'il étende sa présence, mais bien plus tard (environ 200 ans plus tard), dans la marine italienne de la côte nord de la Sardaigne à la côte vénitienne.
Durant Le conflit opposant leEspagnols aux Anglais l'Ivincible Armadan Espagnole de Philippe II, avait 20 felouques napolitaines dans ses rangs
Ce navire est utilisé comme navire de transport et comme navire auxiliaire pour les navires de guerre. Sa ligne élancée et légère lui permettait de naviguer sur la mer avec une bonne vitesse et d'attaquer, avec son éperon, les navires ennemis les plus lourds en les attaquant apparaissant à côté sans laisser le temps de manœuvrer en défense.
En raison de sa ligne raffinée et élégante, décorée plus tard de frises et de sculptures en or, il a été utilisé comme navire de représentation et de cérémonie, avec son éperon richement décoré avec une figure de proue imposante et une propulsion principalement à rames.
Ce modèle créé est appelé de représentation". C'est un bateau du XVIIIe siècle ayant appartenu à la famille noble napolitaine des Mezzacapo di Monterosso qui,en fit don à la Marina Militaire qui l'a transporté au Musée Naval de Venise en 1963.
La felouque napolitaine conservée à Venise portait le nom de "Lusoria" et c'est avec elle qu'au XVIIIe siècle le marquis Guido Mezzacapo de Monterosso effectua son dernier voyage de Maiori à Malte, tout grace avec l'élégance de la silhouette et en meme temps agresse par son éperon.