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Dassault 1955 MD-454 Mystère IV A 01 Le Bourget



Dassault MD-454 Mystère IV A 01 Le Bourget
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Le 2 août 1951, Dassault obtient un marché pour la réalisation et la fourniture d’un avion MD 452 Mystère IV, dérivé du Mystère II pouvant atteindre Mach 1 en piqué mais sans que soit envisagée une construction en série.Une nouvelle voilure est dessinée. Par rapport à celle du Mystère II, elle est dotée d’un profil biconvexe, d’une plus forte flèche (38° contre 30°) et plus mince (7,5 % au lieu de 9 %). Le fuselage, plus affiné, de section circulaire dans ses parties avant et arrière, a une partie centrale de section piriforme à large base.Le Prototype Mystère IV 01 est équipé du réacteur centrifuge sans postcombustion Rolls Royce Tay, plus puissant et plus fiable que le réacteur axial Atar, préféré par l’armée mais dont le développement n’est pas encore achevé.
Le premier vol du Mystère IV 01 se déroule à Melun-Villaroche, le 28 septembre 1952. Il dure 25 minutes. Il est piloté par le pilote d’essais de Dassault du MD450 Ouragan et du Mystère II : Constantin “Kostia” Rozanoff. Les essais révèlent un appareil très réussi qui incite des autorités à passer quand même une commande en octobre 1952 de 22 appareils de présérie.
En décembre 1952, dans le cadre des aides fournies par les Etats-Unis à l’Europe de l’après-guerre (crédits Offshore), une importante mission américaine, dont le colonel Albert Boyd et le célèbre pilote Chuck Yeager font partie, vient essayer les avions de combat français afin de choisir un modèle dont le financement doit être assuré par l’OTAN. Le Mystère IVA est retenu. La précédente commande de 22 appareils de présérie est annulée, et est remplacée par une commande de série de 8 Mystère IV A (n°02 à 09) équipés du Turboréacteur Rolls Royce Tay, construit sous licence par Hispano-Suiza. Courant 1953, le secrétariat d’état américain passera commande de 225 exemplaires qui seront offerts à l’armée de l’air française.
Quelques mois plus tard, le 17 janvier 1953, lors du 34ème vol, le prototype Mystère IV 01 toujours doté du même réacteur que le Mystère II, avec le même pilote d’essais Kostia Rozanoff, atteint une vitesse maximale en palier de Mach 0,92 , mais franchit pour la première fois en France le mur du son en piqué.
Une version améliorée, le Mystère IVB, effectue son premier vol le 16 décembre 1953. Il sera le premier appareil français à franchir le mur du son en vol horizontal. 10 prototypes seront construits, dont 5 avec un réacteur SNECMA Atar 101 F-2 de 3800 kg de poussée, 2 avec un Atar 101 G-2 de 4400 kg/p et les 3 autres de Rolls-royce Avon RA-7 de 4300 kg/p.
Le 3 avril 1954, au centre d’essais en vol de Melun-Villaroche, à bord de son Mystère IVB 01 et au terme d’un brillant vol de démonstration devant un parterre d’officiels français et britaniques, Le pilote d’essais Kostia Rozanoff décide de franchir pour la première fois le mur du son au raz du sol. A la suite d’une défaillance du circuit électrique de commande de la profondeur, l’aileron bascule au piqué au moment ou l’appareil se présente à basse altitude. Le Mystère IVB 01 percute le sol et explose en une gigantesque boule de feu, sans laisser la moindre chance au pilote. La base aérienne 118 de Mont-de-Marsan porte aujourd’hui le nom de Constantin “Kostia” Rozanoff. Une commande de série sera annulée au profit du Super Mystère B2 (ou SMB2).
Anticipant les besoins de l’armée de l’Air pour un chasseur de nuit et tout temps, Dassault proposa le Mystère IV N, version biplace du IV B mais équipée d’un radar de recherche et de tir. Le fuselage est modifié : l’entrée d’air est placée sous le fuselage afin de permettre de loger le radar dans le nez, à la manière du F-86D américain. Une commande de 2 prototypes fut officiellement passée le 1er mai 1954, mais celle du deuxième prototype sera résiliée 4 mois plus tard. Le Mystère IV N 01 effectuera son premier vol le 19 juillet 1954 à Melun-Villaroche. Quelque temps après, il franchit la vitesse de Mach 1,1.
 Hormis le fait qu’il soit le seul et unique exemplaire construit, le Mystère IV N reste célèbre grâce au record du monde féminin de vitesse pure obtenu par le pilote d’essais Jacqueline Auriol le 31 mai 1955, avec 1151 km/h…
Un Mystère IV D (ou Mystère XX D) vit aussi le jour. Le plus puissant de toute la lignée, équipé d’un réacteur SNECMA Vulcain R104 de 6 à 7 tonnes de poussée avec postcombustion. Il fut abandonné.
Le premier des 242 Mystère IVA livrés à l’armée de l’Air est réceptionné par la 12e Escadre de Cambrai le 25 mai 1955. C’est sur cette base qu’est formée une première patrouille acrobatique dotée du nouvel avion. Le 14 juillet 1955, douze de ses appareils défilent au-dessus des Champs Elysées : Le Mystère IV sera la monture de la Patrouille de France de 1956 à 1964.
1956 La Patrouille de France constitue une patrouille de quatre MYSTERE IV A. puis neuf et douze appareils. C’est la première pose de pods fumigènes sur les avions.
1957 : La Patrouille de l’école de l’Air reformée sur CM 170 FOUGA MAGISTER évolue en parallèle avec la Patrouille de France. L’indicatif radio de la Patrouille devient a partir de cette époque ATHOS1962, débute une période de crise et de réductions budgétaires : La Patrouille de France est transférée à Nancy, et est réduite à neuf, puis cinq appareils en 1963.
1964 : Dissolution de la Patrouille de France sur MYSTERE IV, par restriction budgétaire. Le 20 février, la Patrouille de l’Ecole de l’Air sur CM 170 FOUGA MAGISTER remplace la Patrouille de France en reprenant son nom. Formée des meilleurs moniteurs de l’École de l’Air. Il est décidé par l’Etat Major que les pilotes se consacreront entièrement à leur mission de démonstration.Le Ministre de la Défense, décide que la Patrouille de France résidera désormais définitivement à Salon de Provence.

 




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