SdKfZ 234-4 Anatomie d'un Fauve
Merci à Hauptman des colleurs de Plastique pour le pret des photos
L’Etude de la famille Schwere Panzerspahwagen (8-rad) , débute en 1940 dans les bureaux du Heereswaffenamt . Elle doit remplacer la famille des voitures blindées 8 roues GS conçue dans les années 1930.
Connue comme famille ARK-Reihe (Typenbezeichnung des Fahrgestells), cette famille reçoit le numéro 234 et elle diffère de celle qui la précédait en incorporant une coque monocoque (avec un châssis intégré), une tropicalisation de l’engin afin de fonctionner dans des climats chauds une meilleure protection et un moteur d’origine tchèque Tatra L’engin sera fabriqué par Bussing AG en 4 versions qui ne diffère que par le type d’armement et de tourelle monté sur le châssis.
Nous trouverons donc les
Schwerer Panzerspähwagen 2 cm - Sd.Kfz. 234/1
Schwerer Panzerspähwagen 5 cm - Sd.Kfz. 234/2
Schwerer Panzerspähwagen 7,5 cm L/24 - Sd.Kfz. 234/3
Schwerer Panzerspähwagen 7,5 cm L/48 - Sd. Kfz 234/4
et il etait prevu
Schwerer Panzerspähwagen 2 cm Flak
Schwerer Panzerspähwagen 1,5 cm oder 2 cm Drilling
Schwerer Panzerspähwagen 7,5 cm KwK 40 - Ak 7 B84
Le Sd.Kfz. 234/1 possède une tourelle à toit ouvert avec canon de 20mm et en coaxial une mitrailleuse coaxiale et 7.92mm, similaire à la tourelle utilisé sur les engins de la famille Sdkfz 222
Le SdKfz 234/2 ou "Puma", possède une tourelle fermée, initialement prévue pour le char léger de reconnaissance Panther qui ne sera jamais construit
Cette tourelle est armée avec un canon de 50mm KwK 39 L / 60 Pour les deux dernières versions le châssis recevra un montage d’un canon Celui-ci sera monté directement sur le châssis et non en tourelle
Le Sd.Kfz 234/3 reçoit un canon court 75mm L/24 (Stummel ) arme qui a été montée au départ sur les chars Pz.IV auf
Et enfin le '234/4, qui fait l’objet de cette étude
Cet engin reçoit sur ordre express d’ Adolf Hitler le puissant PAK 40 créant ainsi un chasseur de chars à roues.
Le Sd.Kfz. 234/4 possède une équipage de quatre hommes avec un pilote situé à l'avant abrité partiellement par le blindage du glacis avant Le tireur sur le coté gauche du PAK 40, le chargeur à se droite vers la droite, et le chef de pièce à l’arrière derrière le tireur,
Ces trois membres se trouvent dans le compartiment de combat à ciel ouvert . Nous trouvons à l arrière droit du compartiment de combat un poste de conduite pouvant être utilisé en cas d’ d'urgence Cette vue montre le coté droit du poste de combat avec le PAK 40 L / 48e
Le canon est posé sur un châssis composée de poutres soudées en diagonale Nous voyons ici le support de la MG34 / 42, qui est habituellement placé sur une monture tubulaire sur le côté droit de l'arme,
Mais ici elle est déplacée vers la gauche (au-dessus du canon de 75mm). Nous avons ici le canon avec culasse ouverte . Le bloc de culasse horizontal coulisse vers la gauche. On peut voir le bouclier du canon PaK avec ses deux plaques de blindage
Sur la gauche le support en L reçoit le MP 40 pistolet-mitrailleur.
Cette vue vous donne un aperçu de l’épaisseur du Blindage qui est très fin et qui ne fournit qu'une protection limitée pour l'équipage des armes à feu. Noter aussi les contrepoids situés près du bouclier du canon, directement sur le tube afin d’équilibrer l'arme sur ses tourillons.
La partie gauche de l’engin montre l’étroitesse et l’inconfort de cette position du tireur qui est à l'étroit qui ne possède d’aucun siège . il doit faire son travail debout
Nous trouvons aussi le cadre support de la radio Funksprechgerat 'F' montée sur la gauche et la boîte de jonction de l’antenne Pour viser le tireur avait à sa disposition un ZF3x8 qui est souvent absent sur les engins dans les musées . Il est normalement stocké lors des transports dans un tube évasé situé sur le côté droit u canon
Avec son canon PAK 40 le '234/4 accusé un poids de 12tonnes et son moteur Tatra 103 pouvait le propulser à la vitesse de plus de 80 km / h. Bien qu’armé avec ce canon c'’était toujours un véhicule de reconnaissance . Environ 89 véhicules ont été fabriqués entre Décembre 1944 et mars 1945
Nous avons ici un gros plan du côté gauche du canon .Pour le maniement du canon tout est manuel avec la manivelle d’ élévation à gauche avec le bouton de mise à feu en son centre En dessous se trouve la manivelle pour le déplacement en azimut
Au-dessus se trouve le support de la lunette de visée
Dans le bouclier est aménagé une fente de visée et en dessous se trouve le tube de stockage de la lunette sans sons couvercle Nous trouvons aussi comme dans chaque engin blindé allemand les support pour les masques à gaz
Le gisement en azimut du canon était limité au début à 12 degrés de chaque côté à cause du bouclier . par la suite une découpe à permit d’augmenté l e gisement en azimut Le bloc culasse coulisse horizontalement. Le canon possède sur le cote gauche d’une protection lors du recul du canon Comme le bloc est semi-automatique et coulissant horizontalement, il possède un ressort pour ouvrir le bloc après le tir, qui se trouve dans le long cylindre qui se trouve sur le côté gauche du bloc culasse
Nous trouvons aussi sur la gauche de la photo la position où se trouvait la radio avec ses absorbeurs de choc .
Voici le schéma général du montage du Funksprechgerat 'F' la en abrégé Fu.Spr.f.) tel qu'il est utilisé dans nombres de véhicules allemands durant la Seconde Guerre mondiale, en particulier dans les véhicules d’artillerie et des blindés reconnaissance
Cet engin nécessite une antenne tige de 1,4 ou 2 mètre.
L'illustration indique où les commandes principales et sont branchés les accessoires
Le casque et haut-parleur se branchent dans les deux prises au centre gauche de la façade tandis que le microphone se branche juste au dessus.
Dans le coin supérieur droit se trouve la prise pour le câble de l'antenne et en bas à gauche est la connexion pour l'alimentation généralement monté très près de la boîte de radio sur un support spécial.
les optiques Allemandes de la Seconde Guerre mondiale étaient d'excellente qualité et la lunette de visée ZF3x8 ne fait pas exception.
La photo la montre montée sur un canon PAK 40, Elle est fabriquée par Zeiss et possède un grossissement de 3x avec un champ de vision de 8 degrés. Une bonnette en caoutchouc souple protège le tireur .La lunette possède des graduations qui sont les suivantes
2.000 mètres pour munitions AC , 1.000 mètres pour munition AC PaK 40, et 7.700 mètres pour le tir indirect.
Le pouvoir de pénétration du PAK 40 était de 102 mm pour du blindage homogène incliné à 30 degrés et à une distance de 900 metres .La lunette ZF3x8 était montée sur presque tous les automoteur genre Stug ainsi que sur les char PzKpfw II, 38 (t), et Lrs (f) Nous retrouvons ici les mêmes éléments du canon que sur la photos intérieures ( manivelles boites de stockage )
Si le chiffre de 60 obus de 75 mm embarqués dans le 234/4 a été avancé il semblerait que seulement une douzaine se trouvaient à bord,
En effet nous trouvons seulement 12 magasins pour le stockage des obus Certes des munitions supplémentaires pouvaient être embarquées mais cela n’était pas prévu Nous voyons aussi le siège du conducteur arrière, qui possédait pour la conduite d’une fente de vision .Le siège possédait un coussin posé sur les ressorts..
Nous avons ici une vue détaillé du compartiment de combat et du bloc culasse du canon ainsi que la poignée de fermeture de la culasse .Sur la paroi gauche nous voyons la trappe d’évacuation d’urgence avec le support du MP 40 . On aperçoit aussi une partie du revêtement anti dérapant du sol
Sur cette photo nous avons une vue sur le du siège du conducteur arrière ainsi que sue la partie droit de la coque. Le volant était noir à l'origine.On peut aussi voir une partie de trappe d’évacuation droite en tout point similaire à celle du coté opposé .Nous trouvons aussi des supports pour les masques à gaz . Le blindage frontal du SdKfZ 234 est de n 30mm celui latéral 8mm, et arrière de 10m Ce fut juste assez pour protéger l'équipage de la mitraille du champs de bataille .On ne sait pas si le poste de conduite arrière à été installé sur tous les modèles
On retrouve ici le compartiment de combat avec le siège arrière et le volant et les trois pédales pour embrayage, du frein et l'accélérateur .. Le levier de changement de vitesse se trouve à droite, partiellement masquée par le volant .Le frein à main se trouve à gauche du volant,
Cette photo montre la partie avant du châssis .Nous voyons que le conducteur s’il doit évacuer l’engin en urgence n’a pas beaucoup de place .
mais il peut utiliser l peut utiliser la trappe d'évacuation à l’avant. Le siège du conducteur est similaire à celui vue en place arrière soit un châssis tubulaire avec un coussin soutenu par des ressorts. Il se trouve centré sous le canon, avec des rangements de chaque côté. Sur la gauche on trouve un grand bac alors que sur la gauche se trouve les batteries du véhicule.
On trouve sous le canon le système du frein de recul qui se trouve dans un cylindre situé sous le canon, à l'abri dans une boîte blindée Ce cylindre reçoit le dispositif de ressort hydropneumatique, utilisant à la fois la résistance de l'air / liquide pour amortir le recul et un ressort puissant pour ramener le tube en position de la batterie.
Une fois le tir effectuer la douille est éjectée par l’arrière et elle tombe sur le sol car aucun sac à douille n’ été installé
Voici le poste de conduite du Sd.Kfz. 234/2,
Le volant noir est relié à un engrenage de renvoi d'angle qui redirige le mouvement de rotation vers le sol et le mécanisme de direction ci-dessous. Toutes les huit roues pivotent alors d'un tour, les quatre devant pivoter dans le sens de volant alors que les quatre arrières braquent dans la direction opposée
.
Les 2 paires avant ou arrière peuvent braquer un peu plus que les centrales via des réducteurs fixés sur les quatre roues centrales Le tableau de bord se trouve à gauche, afin de laisser de la place pour sortir via la trappe de secours sur le côté droit du glacis. L e conducteur dispose d'une grande visière blindée, Sur le sol, à droite, se trouve l’étagère pour les batteries .On trouve deux leviers avec boule noire. Le plus court et plus proche est le levier de changement de vitesse. La boîte de vitesses fixées au moteur Tatra avait six marches avant autant arrière,
La boîte de transfert permettait 24 combinaisons possibles de vitesse. Les quatre pédales sont le petit accélérateur sur la droite, puis le frein, l'embrayage à la gauche de la colonne de direction,
Normalement, les Allemands comme les autres belligerants peignent l'intérieur des trappes de la même couleur quela teinte de base du char Pour les allemands cel sera probablement jaune foncé (Dunkelgelb) ou peut-être même vert. Pour une période fin 1944 et début 1945, l'armée a interdit la peinture en, usine de l'intérieur de la plupart des véhicules blindés (pour economiser la peinture et de raccourcir le temps de construction). Cela signifie probablement que certains vehicule comme les Sd.Kfz. 234 ont donc été livrés aux troupes avec leurs intérieurs peints en rouge d'apprèt
3:
Le casier à la gauche du conducteur pouvait servir à stocker des munition en vrac. On voit aussi au fond les casier des stockages des verres de rechange pour les épiscopes Sous le casier se trouve le tableau électrique ( fusibles et autres connecteurs pour le véhicule.) Normalement, celui ce devrait se trouver à proximité du tableau de bord mais là il se trouve placer dans un endroit peu propice avec des risques liés à l’l'humidité ou aux projections de poussier et terre . On voit aussi le système de fixation du masque à gaz.
Nous sommes toujours dans le poste de conduite à l’avant gauche du conducteur, avec un épiscope
Ces épiscopes sont fait avec la technologie allemande. Ils sont composés de sept à neuf couches de verre sans espace entre eux, Ces blocs ont une épaisseur de 12 à 17 cm . Ils sont ensuite placés dans un cadre en bakélite noir et peuvent être facilement être remplacés en cas de dommage. le verre a normalement une légère teinte verdâtre. Aussi avec les couches successives la couleur est plus prononcée.
Nous sommes encore dans le poste de conduite à l’avant droit du conducteur On voit très distinctement le système de déverrouillage du volet blindé protégeant l’épiscope Une fois le bloc abaisse la vison est faite à travers une fente
On voit aussi au centre un bloc de connectique électrique
toujours dans le poste de conduite à l’avant droit du conducteur qui est en tout point similaire au cote gauche Nous trouverons un petit support rectangulaire qui maintient le bloc de verre épais en place . Aussi visible à droite est l'un des principaux longerons en "I" utilisés pour supporte l’affut du canon monté derrière le conducteur
On peut aussi voir la couverture partielle du poste de conduite. La boîte derrière les longerons sur le côté droit du châssis est la zone de stockage de munitions, abritant 12 obus stockés horizontalement Ils sont d’un accès facile pour le pourvoyeur
Le gros interrupteur visible au fond est le principal interrupteur électrique pour les batteries, . En résumé comme on peut le voir l’équipage du blindé était peu protégés des intempéries aussi il devait y avoir la possibilité de fixer une bâche
Apparament il ne possédait pas de système de chauffage interne pour le compartiment de combat de ce type de véhicule.
Nous avons ici le capot moteur de la plage arrière qui protège le diesel Tatra V-12 . Il possède des volets mobiles manipulé par le conducteur pour l’aération du moteur Les volets peuvent être ouverts individuellement Les principaux panneaux d'accès du moteur se trouvent de chaque côté et permettent d'accéder à chaque rangée de cylindres. Une trappe supplémentaire à l’arrière permet l'accès aux ventilateurs et autres équipements Les collecteurs ou silencieux ont montés à l'extérieur sur les ailes arrière, .
Le bloc moteur pouvait se retirer entièrement rapidement Sur cette photo d’usine nous avons une bonne vue du moteur Comme c’est un diesel il n’ pas besoin de bougies d’allumage mais de rampe d’injection que nous voyons sur le haut du moteur A l'arrière du moteur on peut voir les collecteurs d'échappement qui sont courbé pour évacuer les gaz vers l’extérieur. On peut voir aussi les collecteurs d'admission sur les deux faces du moteur apportant de l'air frais et filtré à chaque soupape d'admission. On voit aussi le gros filtre d’essence (blanc)
Le 234 possédait une cloison pare-feu entre le compartiment de combat et celui moteur. Les bouchons de remplissage de carburant se trouvent de chaque coté, juste au-dessus des filtres à air
Le gros moteur Tatra 103 équipe la famille 234 pour les quatre versions Ici on voit une photo du moteur vue de l’arrière Comme ces moteurs ont été tropicalisés il est plus fiable dans toutes les circonstance et même pour les climats froids.L’air passe donc près des cylindres du moteur sur chaque côté du bloc moteur.
Le filtre à essence se situe au-dessus du ventilateur gauche(cylindre blanc ) et les filtres à air sont situés à l'autre extrémité du moteur (à l'avant).. Il y avait un certain nombre de problèmes au début avec le moteur Tatra, mais la plupart ont été résolus avec le temps Ce moteur pouvait être mis en route avec une manivelle, insérée dans le récepteur à la droite, entre le filtre à huile et courroie d'entraînement.
Il y avait un petit port sur la plaque de blindage inférieur arrière pour permettre l'accès à cette pièce. Le carburant permet une autonomie de plus de 800 km.
Voici l’arrière du 234/4, Sur les ailes arrières doivent se trouver les silencieux des tuyaux d'échappement
On peut voir la porte d'accès à l'arrière du compartiment moteur avec son trou pour passer la manivelle On peut deviner aussi des plots de fixation pour placer un démarreur de manivelle motorisée, similaire à ceux utilisés pour les chars Une roue de secours était fixée à l’arrière.
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