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Aude Carcassone Cité Enceinte Bas Empire



Aude Carcassone Cité Enceinte bas Empire
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Si Carcassonne est aujourd’hui mondialement connue et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco pour sa cité médiévale fortifiée, elle l’est beaucoup moins pour sa partie de fortifications datant de l’époque romaine.
La cité fortifiée de Carcassonne se situe sur la rive droite de l’Aude, entre la Montagne noire et les Pyrénées, sur l’axe de communication allant de la mer Méditerranée à l’océan Atlantique.
Elle jouxte les restes de l’oppidum récemment mis au jour de Carcaso, fortifié par les Volques Tectosages au IIème siècle avant J.-C. Dès cette époque c’est déjà un carrefour commercial important où de nombreux restes de céramiques campaniennes et d’amphores furent découverts. L’oppidum est mentionné par Pline sous le nom de Carcaso Volcarum Tectosagum.

 


En 122 avant J.-C., la région passe sous administration romaine et sera intégrée dans la colonie Narbonnaise créée en 118 avant J.-C. puis la petite cité gallo-romaine de Carcaso deviendra chef-lieu de la colonie Julia Carcaso. Cité devenue prospère grâce à son implantation sur les voies de communications proche de la voie romaine qui va de Narbonne à Toulouse et de la rivière Atax (Aude).
À partir du IIIe siècle, la ville se retranche derrière une série de remparts. Cette enceinte primitive est encore en partie visible aujourd’hui avec les tours dites : de la Marquière, de Samson et du Moulin d’Avar restaurées au XIXème siècle par Viollet le Duc et ses successeurs ou bien encore dans certaines parties de l’enceinte médiévale où elles servent de soubassements. Cette enceinte court sur plus de 1200 m autour de la butte et son tracé correspond au rempart intérieur médiéval à l'exception cependant de deux parties : sur l'angle sud-ouest et sur le tronçon compris entre la tour du Trésau et la tour du Moulin du Connétable, en retrait duquel les maçonneries arasées affleurent encore.
On reconnait ces tours réalisées en petit appareil de cubes de grès soigneusement taillés entrecoupés de lits de briques.Elles son en fer à cheval, semi-circulaires vers l'extérieur, à dos plat vers la ville enclose. Au-dessus de bases cubiques, les deux premiers niveaux sont construits en maçonneries pleines afin de consolider l'ensemble de la construction. Les ouvertures, en arc en plein cintre, sont cantonnées aux derniers niveaux.
Au depart il y avait plus de trente  tours et 22 sont parvenues jusqu'à nos jours, soit sous forme de vestiges, soit entierement concerées comme les tours du Moulin du Connétable, du Vieulas et de la Marquière au nord. On tourve aussi deux poternes aux linteaux soulagés par des arcs de décharge en briques et plaquettes de grès subsistent dans la muraille : l'une est placée au contact de la tour Pinte, l'autre confronte la tour du Moulin d'Avar.
La tour Saint-Sernin

 

C'est une tour gallo-romaine en forme de fer à cheval bâtie sur le front oriental de la fortification. L'appareil de sa maçonnerie caractéristique du Bas Empire présente une alternance de rangées de petits blocs de grès et des lits réguliers en brique. La tour était dotée, à l'origine, de fenêtres en plein cintre.Au sommet, la maçonnerie à bossages accuse nettement l'intervention des ingénieurs royaux qui ont armé à la fin du XIIIe siècle l'ensemble des courtines antiques de parapets crénelés. Elle a servi d'abside à l'église Saint-Sernin construite contre le rempart au XIIIe siècle, et détruite sous la Révolution française. Afin de parfaire la diffusion de la lumière dans le sanctuaire au XVe siècle, une grande fenêtre à remplage a été créée dans l'appareil antique.
Les tours du Moulin du Connétable, du Vieulas, de la Marquière
Ces trois tours se trouvent sur le front nord sont élevées sur de larges bases cubiques. Des parties de maçonneries réalisées en matériaux de remploi accusent ici les travaux en sous-œuvre entrepris dans le deuxième quart du XIIIe siècle. Ces derniers sont à l'origine de la déstabilisation des ouvrages comme le montre le dévers spectaculaire de la tour du Vieulas. Les premiers niveaux sont constitués de maçonneries pleines qui renforcent la structure de l'ensemble. Les tours du Moulin du Connétable et du Vieulas ont été reconstruites en partie haute à la fin du XIIIe siècle ; en revanche, la tour de la Marquière, conserve dans son niveau supérieur les ouvertures antiques couvertes d'arcs en plein cintre, dans l'espace desquels, les maîtres d'œuvre du Moyen Age ont aménagé de fines et longues archères afin de compléter la défense de la place.
La Poterne d’Avar
Ouverte dans la courtine flanquant de la tour du même nom, la poterne d'Avar conserve son encadrement et son linteau réalisés en gros blocs de grès. L'arc en plein cintre qui décharge la baie est formé de briques alternant avec des plaquettes de pierre.