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Charente Maritime Hiers-Brouage



Charente Maritime Hiers-Brouage
English Translation
Merci à Jean Marie Brams pour les photographies  

 
Historique Voir ICI

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A l’origine, Hiers fut un petit village médiéval bâti sur les bords de l’ancien golfe de Saintonge. Les alluvions charriés par les fleuves de la Charente au nord et de la Seudre au sud, ainsi que ceux déposés par l’océan à chaque marée, provoquèrent petit à petit son envasement. Le golfe comblé, la mer retirée, les hommes façonnèrent peu à peu ce paysage marécageux jusqu’à en faire au Moyen-Âge le grenier à sel du royaume de France avec l'apparition de nombreux marais salants. Le sel produit était exporté vers tout le nord de l’Europe. Les navires de commerce remontaient jusqu'à la tour de Broue pour faire le plein sel. Pour avoir la même ligne de flottaison à l’aller comme au retour, ces bateaux arrivaient lestés de sable et de gravas et s’en délestaient à l’entrée du Havre. « L’îlot » ainsi constitué permit en 1555 à Jacques de Pons, seigneur de la châtelaine d’Hiers, d’y ordonner la construction d’un port de commerce du sel : Jacopolis sur Brouage. Prospère et catholique, la ville fut fortifiée sous les ordres de Richelieu en 1628, qui en avait compris l’importance. Le déclin de Brouage intervînt à partir de 1666, date de la création de l’arsenal royal de Rochefort où les brouageais s’installèrent en masse. C’est à Brouage que naquit Samuel Champlain, fondateur de la ville de Québec en 1608.
 

 

Patrimoine :

La citadelle de Brouage est un ancien port de commerce de sel que se disputèrent catholiques et protestants pendant les guerres de religion. C’est en 1627 que le cardinal de Richelieu en devint le gouverneur. L’année d’après Pierre d’Argencourt y construisit les remparts de la ville, renforcés par Vauban en 1685. Outre les remparts, on peut encore y voir différentes constructions : la forge royale, la forge prison appelée ainsi car ayant servie de cellules pour les prisonniers, la halle aux vivres, la glacière, le port souterrain et les poudrières. Etoile de pierres au milieu des marais, la citadelle offre le spectacle surprenant d’un port au milieu des terres. Elle est inscrite en totalité à l’inventaire des monuments historiques depuis 1886.



L’église de Brouage fut construite en 1608. Elle est dédiée à Saint-Paul et à Saint-Pierre. Ce grand édifice à trois nefs, séparées par des piliers, est d’une sobriété toute militaire. Le sol de la nef est couvert de dalles funéraires, dont celle, devant l’autel, du Marquis de Carnavalet, dernier grand gouverneur de Brouage. Les vitraux sont l’œuvre de Nicolas Sollogoub. Ils ont été offerts, entre 1982 et 2001, par la province du Nouveau Brunswick, par la ville et province de Québec, par l’Ontario, par des dons publics privés et publics français et par Nicolas Sollogoub lui-même. Sur la façade, on peut admirez de superbes écussons dont celui de François d’Espinay de Saint-Luc et de Pierre de Comminges.
 


En 1580, Bernard Palissy eu le projet d’une fontaine pour alimenter Brouage en eau potable. Située près de l’église d’Hiers, la fontaine d'Hiers ne fut réalisée qu’en 1618. Ce réservoir accumulait l’eau des sources alentour qui s’écoulait dans des canalisations en plomb jusqu'à Brouage. En 1633, on décida de construire des regards tous les 200 mètres pour en assurer l’entretien. Ce système fonctionna jusqu’au XVIIIe siècle

 

Quelques gros plans