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France Marine Française fin XVIII° :Maquetland.com:: Le monde de la maquette



 
   

 
     

 

 


France Marine Française fin XVIII°

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 12/07/2009 à 12:37:33



La Marine Française à la veille de la Révolution
 

 


La France au début du XVIII° siècle met au point un nouveau type de navire de ligne de 2e rang , type qui sera imité par la Royal Navy entre autres et qui deviendra l'ossature de toutes les flottes de combat européennes A la veille de la guerre d'Amérique, la France avait reconstitué une flotte de 80 vaisseaux de ligne (soit environ 80000 hommes et 10000 canons) après la désastreuse Guerre de 7 ans qui avait laissé la Flotte française dans un état lamentable Sous l'impulsion du chevalier Jean Carles de Borda, assisté par l'ingénieur naval Jacques Noel Sané (né à Brest en 1740, mort en 1831) un programme naval est lancé avec des types de bâtiments normalisés, grâce à l'établissement de plans à l'échelle 1/48, et les pièces, en particulier la mâture, sont standardisées. Le tout est approuvé par Louis XVI en 1782

Borda  (1733 1799) Sané (1740 1831)


Le navire de 74 canons avec comme tête de série le Téméraire devient ainsi le navire le plus construit pour la Marine Royale. Un certain nombre d'exemplaires sont capturés, par la Royal Navy, qui après les avoir utilisés, entreprend de construire des modèles similaires.
Mais avant il convient de savoir ce qu’est un vaisseau
Le mot Vaisseau désigne un navire qui a plus d'une batterie couverte, et qu'on appelle, aussi, Vaisseaux de guerre ou de ligne et Vaisseaux de haut-bord.
Sous ce point de vue, un Vaisseau est une construction flottante à trois mâts qui, en France et d'après les Règlements actuels, porte de 120 à 180 bouches à feu.
Les Vaisseaux français se divisent en quatre classes ou rangs
1e Rang

 La ville de Marseille


la première comprend ceux qui ont 120 bouches à feu, réparties en trois batteries couvertes plus celle des gaillards, et dits, aussi, Vaisseaux du Premier rang, Vaisseaux à trois ponts ou, simplement, Trois-ponts Leur taille en faisait un poste de commandement idéal du fait qu’ils étaient suffisamment spacieux pour accueillir un amiral et son état-major, et qu’ils pouvaient donner comme absorber de sérieux coups.
2° Rang
La seconde comprend ceux dits du Second rang, qui ont 100 bouches à feu
Nous trouvons dans cette catégorie le Vaisseau Rasé. Ou Cut down ship qui est vaisseau rasé deux ponts dont on a coupé ou rasé la batterie supérieure, . Il n’a donc plus qu’une batterie couverte, il est donc moins lourd dans les hauts, e il acquiert des qualités nautiques dont il était dépourvu.
On peut alors avoir un excellent bâtiment qui, a l'avantage d'un pont spacieux, favorable au jeu de la manoeuvre et de l'artillerie, d'une mâture élevée et bien tenue, avec une batterie puissante.
La Royal Navy faisait un usage intensif de ses 2°rang, avec t toujours 12 à 20 en service . Il y avait également des trois ponts transportant 86 à 98 canons. Mais ils étaient habituellement plus petits que les premier rang quoiqu’ils fassent également de bons navires amiraux à l’occasion. En fait, la plupart des navires de second rang n’étaient pas plus grands que la plupart des navires de troisième rang et les 80 canons français contemporains avaient une bordée plus puissante.
3° Rang
La troisième, ceux dits du Troisième rang, qui en ont 90
La plupart des navires de bataille dans toutes les flottes de combat étaient les navires de troisième rang. C’était des navires de 60 à 84 canons, répartis sur deux ponts. Leur taille variait énormément tout comme leur armement. Un grand 80 pouvait tirer une bordée de quelques 1 200 livres et déplacer aisément plus de 2 000 tonneaux ; un 64 canons avait une bordée de 650-700 livres et déplaçait seulement 1 400 tonneaux. A partir des années 1800, les 64 canons devinrent obsolètes dans les lignes de bataille. Les Français ne construisirent plus de 64 canons après 1780 et les derniers vaisseaux britanniques de cette classe furent lancés en 1790. Ils furent toutefois utilisés de manière intensive en eaux peu profondes, comme en mer Noire ou en mer Baltique, pour le service d’escorte des convois. Ils étaient assez puissant pour faire fuir les frégates ennemies et pouvaient aisément tenir face à un navire de plus grande taille. Beaucoup ont été utilisés par la Royal Navy en tant que transport de troupes, avec un pont principal dégagé de ses canons ou flûte La flotte française a souvent utilisé de grandes frégates en flûte pour le même usage.
4e Rang
La quatrième, ceux dits du Quatrième rang, qui en ont 80
C’est la bonne à tout faire de la ligne de bataille Suffisamment gros pour faire face à un “trois-ponts”, maniable et somme toute assez rapide pour rattraper une frégate dans des conditions météo défavorables, le 74 constituera l’ossature principale de toute grande flotte de combat.
Dans ces trois dernières classes, les bouches à feu sont réparties en deux batteries couvertes plus celle des gaillards et, quelquefois, ces Vaisseaux sont dits être des Vaisseaux à deux ponts ou, simplement, des Deux-ponts.
On peut dire aussi un 120, un 90, un 80, au lieu d'un Vaisseau de 120, de 90 ou de 80 bouches à feu. Le nombre des bouches à feu qui vient d'être cité pour chaque classe de Vaisseaux, en est le nombre réglementaire ; mais il y a assez souvent, par suite de circonstances particulières, quelque différence entre ce même nombre et celui de l'effectif réel de ces bouches à feu.
Quand aux anciens Vaisseaux construits pour porter un certain nombre de bouches à feu différent de celui qui est en usage en ce moment, on les range dans celle des quatre classes dont ils se rapprochent le plus et on les arme en conséquence.
Tels sont les Vaisseaux de 74 qui rentrent dans la classe des 80. - Anciennement, il y avait des petits Vaisseaux de 50 bouches à feu ; il y avait aussi de très-petits trois-ponts
Ensuite nous trouverons des vaisseaux à deux ponts mais de moins de 60 canons.
La Royal Navy en utilisa pour le service de convoyage ou pour servir de navire amiral en temps de paix. la Compagnie des Indes Orientales vendit entre 1794 et 1805 des navires de 54 canons à deux ponts rapidement convertis en transport de troupes en flûte. La flûte est un navire de charge hollandais équipé de trois mâts aux voiles carrées apparu au 16e siècle pour le transport, Il est peu coûteux à produire, Pour la Marine française c’est une corvette de charge Toutefois, on dit d'un navire généralement d'une frégate ou un vaisseau d'un rang inférieur au 64 canons qu'il est armé en flûte quand son pont de batterie principal ou inférieur, dans le cas d'un vaisseau est dégagé de tout ou partie de son artillerie pour transporter des troupes ou du matériel
Les frégates de 44 canons à deux ponts en service en Grande-Bretagne, furent rapidement transformées en transport de troupes ou de marchandises. Plusieurs petites nations Européennes avaient de petits navires de deux ponts en service, en particulier les Pays-Bas qui étaient entourés d’eaux peu profondes.
5e Rang
Le 5e rang, généralement connus en tant que frégates, étaient des bateaux gréés en vaisseaux, avec un seul pont, variant beaucoup en taille. Les plus grandes, particulièrement vers la fin de la période, pouvaient déplacer 1 500 tonneaux et classées dans le rang des 60 canons. En général, une grande frégate était une 44 ou une 40 canons et déplaçait 1 400 ou 1 200 tonneaux.
Au bas de l’échelle se trouvaient les frégates de 28 déplaçant 600 tonneaux. Affectées à des tâches de reconnaissance, escorte de convois ou les raids contre les comptoirs de commerce
Nous trouvons ensuite les sloops qui sont armées de 10 à 26 canons et ayant un seul pont
En 2 mats se sont des Bricks Dans la marine française se sont des corvettes
ET enfin arrivent les bricks de 6 à 14 canons, les goélettes et cotres ou cutter dans la Royal Navy les galiotes et les canonnières étaient gréées en Ketch
La plupart d’entre eux étaient utilisés comme corvettes en patrouille ou en escorte de convoi La plupart du travail dévolu aux corvettes et autres canonnières était de supprimer les corsaires de l’ennemi.
Cet ordonnancement est modifiée en 1822-24 suite à l'introduction du deux-ponts de 100 canons qui est classé comme deuxième rang. Cela va entraîner le passage en troisième rang des 80-90 canons, et quatrième rang des 74 canons. Plusieurs ordonnances vont encore modifier le classement jusqu'à le rendre obsolète après 1848.
le Vaisseau de 74 canons
Le Vaisseau de 74 Canons, est le résultat d'un compromis. Soit un équilibre entre la force de l'artillerie avec sa batterie basse de 28 canons tirant des boulets de 36 livres et les qualités manœuvrières .Ce vaisseau, se comporte bien à la mer par tous les temps, et par bonne brise dépasse les dix nœuds


Le "74" est donc un vaisseau de ligne par excellence, plus léger et plus facile à manœuvrer que le classique navire de ligne trois-ponts de 100 canons la protection des carènes en cuivre
contrairement à la Royal Navy les navires de la Marine Royale française ne sont pas protégés jusqu’à la Guerre d’indépendance des USA contre les tarets

 Taret  Taret


Les tarets, sont des vers pouvant atteindre 25 cm, présents dans les mers chaudes qui pénètrent dans le bois des coques dans le sens des fibres pour se protéger des poissons. Ils y provoquent des dégâts considérables.
Afin de la protéger des tarets, la carène, doublée de chêne, fut dans un premier temps revêtue d'un enduit fait de chaux et de poil de vache, puis d'un doublage en bois résineux,
Ensuite on clouta toute la carène mais si les vers ne pouvaient y trouver refuge la végétation y proliférait et en conséquent la vitesse du navire était moindre
La solution vint d'Angleterre, c'est le doublage de la coque immergée par des feuilles de cuivre. Cette technique fut adoptée peu avant la guerre d'Amérique
Il fallut aussi remédier aux problèmes d'électrolyse, liés au cuivre et au fer des clous et chevilles de la coque, très rapidement corrodés : le fer fut remplacé par du bronze dans les œuvres vives (immergées) à partir de 1786.
La coque seule représente la moitié du déplacement de 3000 tonneaux Elle nécessite pour sa construction 2800 chênes centenaires ainsi que 6O tonnes de chevilles de fer et de bois
La coque mesure 55.87 m (172 pieds français ) de long, et 14.90 m de larges ( 44 pieds 6 pouces) . L'équipage nécessaire pour armer ces navires est de 775 officiers et hommes. Etat major, officiers :17 Equipage : 585 (dont 65 mousses) Garnison, fusiliers : 118 surnuméraires (valets, aides.) 33



Total du personnel embarqué :775 Les décès par accident ou maladie sont fréquents et statistiquement plus nombreux que les morts au combat.


l'alimentation des marins différait d’un pays à l autre si les anglais donnaient des citrons à manger à leurs marins (protection contre le scorbut) les français donnaient du vinaigre à leurs équipages Le vaisseau embarquait 3 mois d'eau, 6 mois de vin, un troupeau vivant (moutons, bœufs ou porcs, ni vache ni truie). La ration journalière, représentait 3000 à 3500 calories par jour ( besoin de nos jours pour un sujet qui ne pratique pas un travail musculaire intense 2500 calories/ jour)
Le bâtiment est à deux ponts, c’est-à-dire que son artillerie occupe deux ponts complets mais en dessous nous trouvons un faux pont qui contient des vivres pour six mois, de l'eau pour 12 semaines Pour nourrir tous ces hommes le vaisseau emporte :200 000 litres d'eau potable, 400 barriques de vin, 50 tonnes de biscuit, 25 tonnes de farine, 12 tonnes de fèves, 15 tonnes de viande salée, 2 tonnes de riz, 1 tonne de morue séchée, 1 tonne de fromage, des animaux vivants, bœufs, moutons, poules
L'armement

 

 Canon de 18 livres (Internet )   Canon de 32 livres (Internet )


Le pont inférieur, le plus proche de la ligne de flottaison, est garni de quatorze canons (parfois 15)de 36 livres sur chaque bord. Chaque canon long de 3.274 m pèse 4420 kgs ( 350 kg du canon plus 900 kgs de l affut ) Son équipe de pièce est de quinze hommes, La manœuvre complexe d'un canon par son équipe d'une dizaine de marins ne permettait de tirer qu'un coup par 4 à 5 minutes et il a une portée de 3700 mètres en théorie . En pratique, on tire à 1600 mètres au plus et la visée à l'œil le rendait bien incertain à cette distance le " tir de chasse à 6 encablures ", à 1200 mètres, imposait de pointer la pièces 75 mètres au dessus du but, c'est à dire dans les nuages En général le combat se menait souvent à seulement 600 mètres. La fumée et le désordre du combat rendaient difficile d'apprécier la distance : on pointait souvent sur les éclairs de départ des canons adverses. Le tir à démâter était utilisé en retraite ; le tir en plein bois, à hauteur des batteries, était meurtrier pour l'équipage à cause des éclats de bois. Après chaque tir il faut déplacer le canon pour le recharger. A 400m, un boulet de 36 est capable de traverser une muraille de chêne de 1,30 mètre d'épaisseur à 100 mètres, de 90 cm à 600 mètres. L'épaisseur en règle générale était de 75 cm au niveau de la première batterie Autant dire qu'aucune coque de navire ne lui résiste sauf lorsque les boulets étaient tirés à l'oblique, ils rebondissaient alors sur la coque.
Autre pièce d’artillerie
La Carronade

 Carronade (Internet )


Il s'agit d’une bouche à feu très courte, développée par la fonderie écossaise Carron en 1779 chargée à mitraille, utilisée pour balayer le pont de l'adversaire à courte distance (150 mètres). Imaginée par la Compagnie des Indes anglaise pour se défendre contre les pirogues, elle équipa les frégates anglaises. La réplique française , qui a pu voir à ses dépens l'efficacité de cette nouvelle arme à tir rapide pendant la d’indépendance Américaine ne vint que grâce aux travaux des frères Perrier, de la fonderie de Chaillot en 1795 seulement mais le premier canon au point fut l'obusier de vaisseau, vraiment au point mais seulement  en 1806.
Le deuxième pont, couvert à l'avant et à l'arrière par des gaillards qui lui ne porte qu’ une artillerie plus légère puisqu’il est armé par deux rangées de quinze pièces de 18 livres A la proue nous trouvons les logements des officiers Mais seul le commandant et le premier lieutenant sont les seuls à avoir une cabine relativement confortable et spacieuse. La coque s’élève à sept mètres au-dessus de l'eau et les ponts de cette batterie sont hauts de 1,75 met couvrent presque entièrement la longueur du navire Le reste de l'armement est disposé sur la dunette, il est constitué de seize pièces de 8
Les modifications des équipements notamment de l artillerie voit des modifications
les carronades viennent en 1788 renforcer l’armement du navire.4 de 36 livres sont ajoutées sur la dunette . Elles seront 10 en 1808 ;Mais ces chiffres sont des chiffres théoriques car dans la pratique, en temps de guerre, du fait de la pénurie de canons et de canonniers, les bâtiments étaient souvent moins bien armés.
La voilure


Sur le deuxième pont nous trouveront la voilure
Le gréement du bateau avec ses trois mâts en 3 éléments gréent chacun trois étages de voiles carrées et la pomme du grand mat culmine à 60 mètres.
A l’avant nous trouverons trois focs et une civadière Des voiles d'étais, ainsi que des bonnettes peuvent s'y ajouter dans des conditions favorables. La surface est de 2485m2 .
http://www.musee-marine.fr/public/virtuel/pagenapo/viabord.swf
La Royal Navy en 1800
Vers 1800 l'Angleterre règne sur les Mers et les océans. La Royal Navy était forte de 120 vaisseaux alors que la France en aligne 80, l'Espagne 50 et les Pays-Bas 30 à 40 et nous ne comptons que les vaisseaux de plus de 50 canons (jusqu’à 120 canons) Les autres types de navires comme les frégates, les bricks ou les goélettes ne sont pas comptabilisées.

Vaisseaux de ligne français de 1723 À 1780

  1ER RANG   2E RANG  3E RANG  4E RANG  TOTAL
1723 2 13 14 8 37
1729 1 15 15 14 47
1736 1 16 18 12 47
1743 0 16 23 9 48
1746 1 15 23 10 49
1752 6 22 26 12 66
1757 9 27 31 9 76
1767 8 31 29 8 76
1780 12 36 23 3 74




 

Pour faire manœuvrer cette flotte il fallait une structure de commandement
Toutes les marnes ont à peut prêt un organigramme similaire.
L’officier commissionné le plus bas était le lieutenant qui était un très jeune officier sur un grand vaisseau de ligne ou l’officier en commandant un petit.
Il pouvait commander une canonnière , goélette cotre Il pouvait à titre temporaire être nommé “maître à bord” et se voir donner le commandement d’un brick ou sloop avec le grade de capitaine, mais lorsqu’il était relevé de son commandement, il retournait de nouveau dans le rang des lieutenants.
Ensuite vient le grade de capitaine et surtout d’être nommé “en poste”, c’est-à-dire recevoir un poste et être placé sur la liste des capitaines permanents de la flotte.
Une fois sur cette Liste, le capitaine achevait sa carrière comme ceux au-dessus de lui en étant promu, mis à la retraite ou tué.
Éventuellement, il pouvait terminer Amiral en passant par le grade de Commandeur qui était un poste où un capitaine se voyait confier un commandement de plusieurs navires , mais ensuite, ce capitaine était reversé dans le rang des capitaines lorsque son temps de commandement ou sa mission étaient finis.
Les “officiers de pavillon” ou amiraux étaient divisés en trois catégories
Contre-amiral
Vice-amiral
Amiral.
Ils étaient appelés officiers de pavillon à cause du fait que lorsqu’ils se trouvaient à bord d’un navire, un pavillon y était arboré pour indiquer leur présence.


Chez les anglais il y avait 3 escadres
la Rouge donnée au plus ancien
la Blanche
la Bleue. donnée au plus jeune.
Ainsi, un vice amiral de la Bleue était plus ancien que n’importe quel contre amiral mais plus jeune qu’un vice-amiral de la Rouge ou de la Blanche. Les promotions ne se faisaient donc pas seulement de rang à rang mais également d’escadre à escadre
Le plus haut amiral en fonction dans la Royal Navy était l’amiral de l'escadre Rouge. Le plus haut rang en service actif sur mer était l’amiral de l'escadre Blanche.
Tout cela fut changé en 1864 Le rouge allant à la marine marchande la Bleu à la flotte de réserve et le Blanc devenant le pavillon de guerre de la Royal Navy’
La marine française suivait un système très proche ; ces escadres nominales étaient
la Blanche. Escadre du centre,
la Blanche et Bleue, escadre de droite
La Bleue escadre de gauche . il y eu un problème avec cette escadre et son pavillon qui pouvait être confondue avec celui de la Royal Navy aussi une ordonnance a prescris d’apposer une croix blanche sur le pavillon ce qui fut fait pour la guerre d’indépendance des USA

Ses rangs étaient respectivement : amiral, vice-amiral et contre-amiral mais le rang de commandeur ou chef d’escadre était permanent contrairement à la Royal Navy.
Le Duquesne

 Duquesne (musée Marine Paris )


Le Duquesne était un navire de la classe des 74 canons commandé en 1787 et mis à l'eau à l’arsenal de Toulon en 1788 Peu après Il est le vaisseau amiral d’un convoi qui se dirige vers le Moyen orient en 1793 qui échappe au blocus maritime anglo-espagnol.
En 1795 sous les ordres de son commandant Allemand il participe à la Bataille du Cap Noli et des iles d’Hyères puis il est avec l escadre de l’ Atlantique où il capture un convoi anglais et ensuite croise le long des cotes de Terre-Neuve et du Labrador en 1796

 Allemand


Peu après il entre ne Arsenal pour une grande remise à niveau entre 1797 et 1799)
Au cours du printemps 1801 est armée en flute et fut utilisé comme transport de troupe avec l'escadre de l'Amiral Bruix
Il vogue en novembre 1802 au départ de Toulon vers St Domingue ou la flotte composée de la Guerrière et du Duguay Trouin se trouve bloquée dans le port par une escadre anglaise composée des HMS Elephant Bellérophon Theseus et Vanguard . Ces navires sont de vaisseaux de 74 canons ils sont commandés pour le HMS Bellérophon, par le Commodore John Loring, et pour lez HMS Elephant, Theseus, and Vanguard par les Capitaines George Dundas, John Bligh, and James Walker.
Pendant une tentative de force le blocus alors que la Guerrière frégate de 40 canons sous le commandement de Louis-Alexis Beaudouin et le Duguay Trouin vaisseau de 74 canons sous le commandement de Claude Touffet peuvent s’échapper le Duquesne ,sous le commandement du commodore Pierre-Maurice-Julien Querangal alors qu’il cherche à rejoindre le gros des forces de nuit est encerclé par la Royal Navy et après un duel d artillerie doit amener son pavillon le 24 juillet 1803
Il est immédiatement incorporé à la Royal Navy comme HMS Duquesne mais il s’échoue en 1804 ce qui le condamne à la destruction à son retour en Angleterre
Caractéristiques
Déplacement 2966 tonnes

5 260 tonnes
Equipage 678
Longueur: 55.87 mètres 172 Pieds français
Largeur 14.90 mètres 44.6 Pieds
Tirant d’eau 7.26 mètres 22 Pieds
Voilure 2 485 m²
Armement 74 canons
1°Pont 28 x 32 livres
2° Pont 30 x 18 livres
Pont supérieur 16 x 8 livres et 4 x Carronades

Voir ce lien pour la vie à Bord d'un  vaisseau du XVIIIe siècle

Photoscope  ICI

Merci au web master de MMA pour le pret de ces superbes photos d'un modèle reduit de vaisseau de 74 canons

 

   


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